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3 mai 2018 / Publications

VOTRE EAU POTABLE EST-ELLE VRAIMENT POTABLE ?

Martin Jetté
2 5875



Au fil des ans, les habitudes de l’Homme sont venues réduire la qualité d’une ressource naturelle
qui nous est pourtant si chère : l’eau. Les activités humaines, la mauvaise gestion des déchets et
les tragédies environnementales ne sont que quelques facteurs qui peuvent venir réduire
considérablement la qualité de l’eau potable allant parfois jusqu’à la contamination. Même s’il est
vrai que l’accès à l’eau est chose commune au Québec, cela ne veut pas dire que nous sommes
à l’abri des contaminants. L’eau qui provient des robinets des maisons est-elle vraiment exempte
de tout contaminant ? Est-ce qu’une eau contaminée est toujours de couleur suspecte ou d’une
odeur nauséabonde ? A-t-elle forcément mauvais goût ? La réponse à toute ces questions étant
négative, il est normal de devenir inquiet. Mais inutile de s’alarmer trop rapidement, car 65% de la
population de l’Estrie utilise l’eau de distribution publique qui est analysée, filtrée et purifiée pour
ensuite être desservie à travers un réseau d’aqueduc.

Mais pour les 35% restants qui utilisent des puits artésiens ou de surface, la qualité de cette eau
peut être altérée par plusieurs facteurs, tels que les activités humaines et animales, les fertilisants
agricoles, la présence de fosses septiques défaillantes ou même de métaux qui sont, de façon
naturelle, présents dans les sols comme l’arsenic. C’est pour ces multiples raisons que le ministère
recommande de faire analyser l’eau de son puits deux fois par année pour vérifier la présence de
bactéries : au printemps (en période de dégel) et à l’automne (en période de forte pluie). La
contamination aux bactéries peut causer des maux de ventre et des nausées allant jusqu’aux
vomissements et à la diarrhée. De plus, on suggère de la faire analyser une fois par année pour
les nitrates, auxquels les femmes enceintes et les tout-petits sont les plus vulnérables. En effet,
cette substance a pour effet de réduire la capacité de l’hémoglobine à assurer le transport de
l’oxygène dans le sang, pouvant aller jusqu’à la maladie bleue du nourrisson. Enfin, il est approprié
de faire au moins une fois par année l’analyse pour l’arsenic, substance cancérigène.

Parce que les dispositifs tels que les adoucisseurs d’eau, les filtres au charbon actif ou autres
n’éliminent pas les principaux risques reliés à la santé, faire analyser votre eau par un laboratoire
privé s’avère essentiel. De plus, dans le cas où il y aurait présence de contaminants, la personne
spécialiste pourra vous proposer un plan d’action pour la réhabilitation de votre puits. Pour une
contamination aux bactéries, un plan de nettoyage du puits sera mis en place et généralement, en
l’espace d’une semaine, tout sera rentré dans l’ordre. Si la contamination présente se trouve être
de l’arsenic ou de la famille des nitrates, un plan sera établi selon la concentration retrouvée dans
l’eau. Dans plusieurs cas, l’installation d’un dispositif de filtration spécifique pourra s’avérer être
une bonne option.

Si vous souhaitez en savoir plus, voici quelques liens intéressants :
www.mddelcc.gouv.qc.ca
www.santeestrie.qc.ca

Nous espérons que cet article vous aura bien renseigné sur les tests d’eau potable. Dans le
prochain, il nous fera plaisir de vous présenter les études d’identification, caractérisation et
délimitation des milieux humides.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire ou nous rejoindre, nous vous répondrons
avec plaisir !

Nous espérons que cet article vous aura bien renseigné sur les tests d’eau potable. Dans le

prochain, il nous fera plaisir de vous présenter les études d’identification, caractérisation et

délimitation des milieux humides.

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